Résolutions
C'est le moment, je crois...
Je commence donc :
- Perdre 10 kg, heu non, 5 ce sera déjà pas mal
- tenir mon potager nickel pour nourrir sainement ma famille toute l'année
- tenir ma maison nickel (pourquoi ???!)
- continuer à être à jour de mon linge
- continuer à être à jour de mon raccommodage
- faire tous les jours de la bonne cuisine dont un dessert élaboré
- ne jamais crier sur les enfants
- être toujours à l'heure partout où je vais
- être toujours maquillée, avec les ongles faits...
J'en entends au fond de la salle qui murmurent... comment ça je ne tiendrai pas tout ça ? Comment ça on ne peut pas être partout ?
Comment ça êtr parfait n'est pas tout faire parfaitement?
Comment ça c'est impossible de jardiner et d'avoir les ongles faits ? (surtout quand on sait que la Bécasse déteste jardiner avec des gants)
C'est pas gentil ça...
Bon en fait, je crois que vous avez raison et je n'ai aucunement l'intentions de prendre toutes ces résolutions.
Mais alors, pourquoi ce billet. La Bécasse nous fait perdre un temps précieux !
Patieeeeeence !!!
J'y viens :
Il y a quelques mois je suis tombée sur un livre... qui m'a emballée. Tout un programme de vie chrétienne en moins de 200 pages et qui se lit facilement.
La Bécasse a donc dévoré l'ouvrage, y est venue et revenue. Et a essayé d'appliquer l'esprit du bouquin dans son quotidien. Et... la Bécasse s'est cassée les dents est tombée sur un bec.
Et elle vient vous demander votre aide. Oui, oui, comme ça !
Voici l'idée :
Le livre, c'est celui ci :
Une partie du contenu (mais je vous assure que vous ne perdrez pas votre temps à tout lire)
"La liberté intérieure
Jacques Philippe - Editions des Béatitudes, 2005
Liberté et acceptation
1.La quête de la liberté
La notion de liberté peut sembler un lieu de rencontre privilégié entre la culture moderne et le christianisme. Celui-ci se propose en effet comme un message de liberté et de libération.
Liberté et bonheur
L’homme n’a pas été créé pour être un esclave, mais pour dominer sur la création. On pressent la valeur extraordinaire de la liberté : elle donne son prix à l’amour, et l’amour est la condition du bonheur.
Liberté : revendication d’autonomie ou accueil d’une dépendance ?
Pour le christianisme, on ne peut trouver la liberté que dans une soumission à Dieu, cette « Obéissance de la foi » dont parle St Paul (Rm 1,5). Notre liberté est proportionnelle à l’amour et à la confiance filiale qui nous attache à Dieu.
Liberté extérieure ou intérieure ?
Saint Augustin – Confessions, livre 10 : « Tu étais au dedans de moi quand j’étais au dehors, et c’est dehors que je te cherchais »
C’est dans vos coeurs que vous êtes à l’étroit (cf. 2 Co 6, 12)
Anecdote sur Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et ses conditions de vie.
Notre manque de liberté vient d’un manque d’amour.
La liberté intérieure : liberté de croire, d’espérer, d’aimer
La liberté véritable, cette liberté souveraine du croyant, consiste en ce qu’il dispose en toute circonstance, grâce à l’assistance de l’Esprit Saint, qui « vient au secours de notre faiblesse » (Rm 8,26)
La liberté en acte : choisir ou consentir ?
Piège de la « liberté de supermarché »
Etre libre c’est aussi consentir à ce que l’on n’a pas choisi.
L’acte le plus haut et le plus fécond de la liberté humaine réside davantage dans l’accueil que dans la domination
Révolte, résignation, consentement
Avec la foi, l’espérance et la charité, le consentement prend une valeur et une fécondité très grande.
2. L’acceptation de soi
Dieu est réaliste
la grâce divine n’agit pas dans l’imaginaire, l’idéal, le rêvé. La personne que Dieu aime avec la tendresse d’un Père, ce n’est pas la personne que « j’aurais aimé être », ou que « je devrais être » ; c’est « celle que je suis ».
Si je ne m’accueille pas tel que je suis, je ne permets pas à l’Esprit Saint de m’améliorer.
Liberté d’être des pécheurs, liberté de devenir des saints
Les modèles de réussite que véhiculent la culture contemporaine sont bien plus lourds et écrasants que l’appel à la perfection que nous adresse Jésus. (Mt 11, 28-30)
L’attitude juste face à Dieu est celle-ci : à la fois l’acceptation très paisible, très détendue de nous-mêmes et de nos infirmités, et en même temps un immense désir de sainteté, une forte détermination à progresser, fondés sur une confiance sans limite dans le pouvoir de la grâce divine.
3. L’acceptation de la souffrance
Consentir aux contrariétés
Eviter le piège de la passivité, mais entrer en acceptation. « Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rm 8, 28)
La souffrance qui fait le plus mal, c’est celle que l’on refuse
La véritable mal, ce n’est pas tant la souffrance que la peur de la souffrance
Refuser de souffrir, c’est refuser de vivre
La culture ambiante, par la publicité et les médias, ne cesse de nous seriner son « évangile » : prends comme règle de vie de fuir la douleur à tout prix et de ne rechercher que la plaisir. Elle oublie de dire une chose : il n’y a pas de moyen plus sûr de se rendre malheureux que d’adopter ce principe de conduite.
De la maîtrise à l’abandon : la purification de l’intelligence
Accepter de ne pas tout comprendre et faire confiance (Jn 13,7)
Compréhension de la volonté divine
Prendre le temps de prier et réfléchir.
« Ma vie, nul ne la prend mais c’est moi qui la donne » : je « choisis » ce qui m’arrive et je l’offre.
4. L’acceptation de l’autre
Consentir aux souffrances qui nous proviennent des autres
Faire la part des différences psychologiques
Pardonner, ce n’est pas cautionner le mal
Pardonner signifie : cette personne m’a fait du mal, mais pourtant je ne veux pas la condamner, l’identifier à sa faute, ni faire justice par moi-même.
Les liens de la rancune
La mesure dont vous mesurez servira pour vous (Luc 6, 27-38)
Le péché des autres ne m’enlève rien
Il faut préserver notre liberté de continuer à espérer en Dieu et à le servir avec joie et enthousiasme
Le mal véritable n’est pas en-dehors de nous, il est en nous
Nous n’avons de chances de voir la conversion du prochain que si d’abord nous nous attelons sérieusement à la nôtre. le mal ne provient pas des circonstances extérieures, mais de la manière intérieure dont nous réagissons.(Mc 7, 14)
« Je ne vais pas passer ma vie à dénoncer le péché, ce serait lui faire trop d’honneur. Je préfère encourager le bien que condamner le mal. » (cf. 2 Co 13)
L’instant présent
1. Liberté et instant présent
Une des conditions les plus nécessaires pour conquérir la liberté intérieure est la capacité à vivre l’instant présent. Pas de prise sur la passé et trop peu sur le futur !
2. la verbe aimé ne se conjugue qu’au présent
L’escalier de la perfection ne comporte qu’une seule marche : celle que je franchis aujourd’hui.
3. On ne peut souffrir qu’un instant
comme si la peine du jour ne suffisait pas, nous y ajoutons les regrets du passé et les inquiétudes de l’avenir !
4. Vivre, et non pas attendre de vivre
Le dynamisme de la foi, de l’espérance et de l’amour
Les vertus théologales sont à la fois un don de Dieu et une activité de l’homme
L’amour a besoin d’espérance, l’espérance se fonde sur la foi.
Rôle clé de l’espérance
Foi – espérance – amour
Doute – méfiance – péché
Apprendre à aimer, c’est extrêmement simple : c’est apprendre à donner gratuitement et apprendre à recevoir gratuitement."
Bon j'avoue, ce n'est pas moi qui ai fait le boulot, j'ai trouvé un PDF en ligne ;)
Je reviens sur une petite phrase de la présentation que je vais expliciter un peu :
"L’acte le plus haut et le plus fécond de la liberté humaine réside davantage dans l’accueil que dans la domination"
L'auteur explique (entre autre, car c'est vraiment une mine) dans son livre qu'il y a deux façon d'accueillir les difficultés de la vie :
- en se raidissant contre, et en les refusant, ce qui nous rend esclave de l'évènement ou de la contrariété, puisque ces dernier ont un ascendant ou une influence sur nous.
- en choisissant avec une acceptation pleine et entière l'épreuve, la contrariété, ce qui nous rends véritablement libres puyisque nous ne sommes plus ballotés comme des coquilles de noix devant la vague au risque d'être submergés par elle.
(Photo du net)
Je suis donc partie la fleur au fusil, prête à choisir tout ce qui m'arriverait...
Seulement, voilà, vous faites votre repassage et découvrez tout d'un coup votre 4 ans qui fait du découpage dans votre nappe... vous choisissez.
Vous allez au toilettes et trouvez l'endroit dans un état d'infection avancé... vous choisissez.
Vous envoyez les enfants jouer dehors et vous apercevez bientôt que votre 6 ans a ôté son manteau et fait du vélo dans les flaques d'eau, entraînant ainsi la perte du joli petit chemisier bien frais sorti de l'armoire... vous choisissez encore en espérant n'avoir pas encore trop de choses de ce genre à choisir d'ici ce soir.
Bref, je passe sur le chocolat du gôuter artistement étalé sur votre canapé, la salle d'eau transformée une fois de plus en piscine grâce à deux chéris qui ont écopé dans la baignoire avec une cruche préalablement subtilisée, ...
Vient le moment où la Bécasse n'a plus choisi, mais alors plus du tout ! Elle l'a même hurlé à la figure des Bécasseaux !!!
Qu'attends-je donc de vous ? (z'avez vu ce français au passage, hein !)
Quelle aide ?
Bien c'est simple, à défaut de choisir l'évènement pénible, la Bécasse a décidé de choisir d'en rire. Si elle n'arrive pas à le faire tout de suite pour le Bon Dieu, peut être arrivera-t-elle à le faire pour son prochain.
Et c'est là que la Bécasse vous attend : elle aimerait bien ne pas être la seule à faire rire les autres avec ses mésaventures...
Elle vous propose donc de venir écrire vos mésaventures de façon comique autant que possible, soit ici si vous n'avez pas de blog, dans les commentaires, soit sur vos propres blogs sous la rubrique : "Choisir de rire".
Il va de soit que chaque mésaventure sera aussi offerte au Bon Dieu...
Qui m'aime me suive : j'attends vos avis sur la question.Et j'espère que vous serez nombreuse à accepter de m'aider ! (oui, parce que ça m'aide de ne pas être seule dans cette voie...)
"Un saint triste est un triste saint", alors rions et que 2013 soit une année pleine de gaieté !