Sous la torture
Il y a des aveux que l'on ne fait que sous la torture...
Je suis sous la torture depuis l'ouverture de ce blog.
Qui ose torturer la Bécasse ? Et pourquoi ?
C'est ma conscience qui me torture, oui, et elle est pointilleuse à l'excès, ne laisse rien passer...
Mais quoi donc ?
Eh bien voilà, je n'ose et pourtant il va bien falloir que je vous avoue. Je vous cache une chose importante depuis la naissance de ce blog. Pas vraiment une chose, d'ailleurs, mais bien plutôt une personne.
La Bécasse s'est présentée à vous comme étant mère de huit enfants... ce n'est pas tout à fait vrai...
Non, je n'ai pas exagéré sur le nombre (je ne me serais pas fait mousser sur mes mérites de la sorte), au contraire, je vous en ai caché un.
Oui, il y a un petit neuvième qui se cache chez la Bécasse, mais attendez avant de pousser des hurlements..; vous ne savez pas tout. Si je vous l'ai caché, c'est parce que, décidément, cet enfant n'est pas sortable. Il vole, ment, casse à peu près tout ce qui lui tombe sous la main, est parfaitement insaisissable...
C'est une terreur. Il cumule à lui tout seul tous les défauts de ses frères et soeurs, tous leur méfaits aussi, hélas.
Lorsqu'une bêtise est commise, un doigt accusateur se tend dans sa direction, il est immédiatement dénoncé par le reste de le fratrie, accusé de tous les maux...
Que l'on retrouve la boîte de sucre vide, c'est lui qui l'a vidée à la faveur d'une absence maternelle; qu'une porte de placard de la cuisine soit cassée, c'est lui qui a cherché à l'escalader; une inscription au feutre sur la nappe ou les housses de couette (ou sur les murs), c'est lui; de la vaisselle cassée des pages de livre déchirées, c'est encore lui...
Vous comprenez maintenant mes réticences à vous en parler, et le courage qu'il me faut aujourd'hui. J'espère que vous serez indulgentes avec moi.
Cet enfant s'appelle Pamoua. Son deuxième prénom est Pairsaunn.
La Bécasse ne l'a jamais vu.
La Bécasse est décidément une mère indigne...